» Il y a un moment où les mots s’usent et le silence commence à raconter » Khali Gibran
En vous écrivant ces mots, je me souviens quand j’avais 8 ou 9 ans et que ma professeure de piano me disait « Armelle, les silences c’est de la musique, il faut savoir les respecter. »
Sans silences, la mélodie serait une suite de notes sans les nuances que l’on peut percevoir grâce à ces ouvertures faites via ces pauses silencieuses.
Sans silences, un échange serait une suite d’évènements que l’on n’a pas le temps de saisir, de vivre, de comprendre.
Parfois on ne trouve plus les mots pour partager une histoire, son histoire, son vécu, et parfois, à ce moment là, on accède à une émotion qui ne peut pas être traduite via des paroles.
Un frisson, un œil qui brille, une larme, …. le silence parle différemment, et très souvent, il le fait profondément.
Respecter ces instants fait aussi partie de mon métier de thanadoula (ou doula de fin de vie, ou death doula…).
Au plaisir d’échanger avec vous,
Armelle