Autoportrait

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Armelle Lambert Rodrigues thanadoula et énergétiquesDans un groupe on s’est lancé un défi, celui de partager une photo avec pour thématique « autoportrait ». Je me suis prise au jeu et j’ai même écrit ces quelques mots qui au final me décrivent bien. Je vous les partage, histoire que nous puissions faire plus amplement connaissance,

« Qui suis-je ?  juste moi, rien de plus, rien de moins.
Ma présence auprès de vous, est possible maintenant ou demain,
Je peux marcher à vos côtés, ou je peux vous donner la main,
Je suis là en cas de doutes, de questions, de besoins.
Un peu comme une fille, un peu comme une grande sœur,
Je peux être là auprès de vous, en cas de douleurs et de peur.
Je suis moi, Armelle, thanadoula, poète,
Amoureuse des mots, je soulage des maux.
J’ai toujours été bizarre, comme disent des proches,
Mais j’assume cette sensibilité, car c’est ma force, je le sais. »

Xochitl

Ensemble

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ensemble

« Mon amour,
Ma moitié,
Ma chérie,
Tu as été le souffle de mes mains,
Le mouvement de ma peau,
Le battement de mes yeux,
Et celui de mon cœur qui respire.
Mon amour,
Tout me manque,
Ta peau, tes mains, tes yeux,
Ton sourire, ton odeur, ta voix,
Tes caresses, ton regard, tes bras,
La douceur de ta présence ici en bas.
Sans toi,
Les jours sont fades,
Les nuits sont froides,
Les plats sont sans goût,
Et la chaleur n’est plus.
Tu me manques,
Tu dois t’en douter,
Alors, je compte les jours,
Les heures, les minutes et les secondes,
J’attends de pouvoir te retrouver,
Te prendre dans mes bras,
Me dire que tout va bien.
J’attends de pouvoir enfin nous dire,
Que ce n’était qu’un mauvais rêve,
Et que l’on peut se rendormir,
Blottis l’un contre l’autre,
Sans savoir s’il fait froid,
S’il fait beau ou s’il pleuvra,
Sans nous demander comment ils vont,
Sans penser au reste du monde.
On sera là tous les deux,
L’un contre l’autre,
Comme avant,
On sera,
Ensemble,
De nouveau,
Et pour toujours,
Mon amour. »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace)

Thanadoula mais pas que

approche, blog

doula de fin de vieAujourd’hui j’ai envie de vous en dire un peu plus me concernant car, même si jusqu’à présent je vous ai parlé de mon activité d’accompagnante de la fin de vie et du deuil (cf thanadoula), j’avoue que ce n’est pas la seule chose qui me permet d’accompagner les gens.

Depuis petite j’ai entendu les gens me dire que mon « problème » c’était mon hyper sensibilité et donc, mon hyper émotivité.

Pour moi, ce côté « hyper » fait aujourd’hui ma force, car pour moi c’est une richesse qui me permet de sentir des « choses » parfois subtiles, et d’accompagner les gens autrement, avec tout plein de « petites plumes » qui permettent l’envol de ceux qui le souhaitent.

Cet envol peut être celui qui a lieu après la mort, c’est vrai, mais il existe à mes yeux d’autres types d’envols, tous aussi puissants et tout aussi importants, comme l’envol d’un petit oisillon quand il est prêt à faire ses premiers battements d’ailes, comme ce moment où un jeune gagne en autonomie ou encore celui où l’on dépasse un stade de souffrance physique.

Imaginez un tout petit qui ne parle pas encore et qui ne peut donc pas verbaliser une douleur physique…

Imaginez des parents dont l’enfant a des angoisses profondes qui ne lui permettent pas d’avancer, et dont on n’arrive pas à identifier l’origine de la souffrance…

Imaginez une personne qui a des séances de radiothérapies et dont les sensations de brûlures sont à la limite du supportable….

Ces exemples sont les premiers qui me viennent, ils concernent quelques unes des personnes que j’ai pu accompagner jusqu’ici et qui, en me donnant leur confiance, m’ont permis d’avoir accès à certaines informations « partagées » avec moi par leur corps.

Je sais, ça peut sembler étrange à lire, mais j’ai grandi avec ça, depuis quelques années maintenant je l’accueille pleinement et sereinement et depuis peu, je suis prête à le partager en toute humilité.

Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, je vous fait juste un partage.

« L’empathie est une qualité d’écoute et de présence à l’autre, à ses sentiments et à ses besoins. » Marshall Rosemberg


L’empathie me permet de sentir bien des choses partagées par les corps des personnes avec qui je suis, côte à côte ou à distance, j’arrive à sentir en moi un ensemble d’informations, et ensuite, les choses se font d’une façon fluide.

J’ai pu échanger avec le petit bonhomme dont je vous ai parlé un peu plus haut, grâce à des « images » qui me sont venues, et à des informations de l’ordre du subtil. La communication verbale n’était pas possible car il n’avait pas encore un an et qu’il était donc bien trop jeune pour parler. Pourtant, un peu comme s’il avait ouvert un livre devant moi, il a accepté de me partager des d’informations que j’ai transmises en direct à ses parents et qui apparemment, étaient très claires à leurs yeux. Ils ont compris beaucoup de choses qui expliquaient la situation présente et que je n’aurais pas pu deviner. En fin de séance, une douleur particulièrement grande s’est posée sur mon bassin et après vérification de son petit bassin (en le tenant debout avec mes deux mains et en lui faisant faire quelques petits pas) nous avons vu que son bassin était vraiment décalé et qu’il dandinait tel un petit canard. Un rendez-vous a été pris chez un ostéopathe qui a pris en charge la suite.

spiralePour ce qui est de l’enfant dont les angoisses étaient importantes, pour notre rencontre, il ne voulait pas que je le touche, mais en revanche, il était d’accord pour que je rentre en contact avec lui par le biais de sa maman, en posant mes mains sur elle, ce que j’ai fait. Très rapidement, un sentiment de peur de l’abandon s’est présenté à moi et, quand tout en douceur je lui ai demandé s’il lui arrivait d’avoir peur que sa maman ne revienne pas, il a immédiatement fondu en larmes, il a pris sa maman dans ses bras et il lui a dit que oui, que c’était sa crainte matin après matin. Une fois ses besoins identifiés, la maman a fait le nécessaire pour accompagner son enfant. 

Concernant la radiothérapie, c’était un accompagnement où je devais réduire la sensation de feu suite aux rayons car j’ai la chance de pouvoir soulager ce type de douleurs par imposition des mains. C’est quelque chose qui se fait en douceur, en enlevant la chaleur accumulée sur le lieu d’exposition. Ce qui est encourageant à mes yeux, c’est le fait de savoir que parfois, et de plus en plus d’ailleurs, le corps médical lui même conseille aux personnes en radiothérapie de chercher un barreur de feu pour les aider.

C’est d’ailleurs comme ça que j’ai commencé ce type d’accompagnements, avec la demande de celle qui m’aura donnée (comme j’aime à dire) un sacré coup de pied au cul (désolé pour l’expression).

Je me souviens qu’un jour elle m’a téléphonée en me disant « Armelle, je sais que tu peux le faire, alors s’il te plait, aide moi…. ». L’hôpital Haut Lévêque de Bordeaux lui avait conseillé de trouver quelqu’un pour lui enlever son zona car, en plein traitement de sa leucémie elle ne pouvait pas avoir les médicaments qui sont donnés en temps normal.

Elle m’a fait confiance, je lui ai fait confiance et un lien unique et indescriptible s’est mis en place avec elle à partir de ce jour-là, jusqu’à son dernier jour ici sur terre, lien qui est d’ailleurs encore présent aujourd’hui mais d’une toute autre façon.

Si j’ai cheminé jusqu’ici et si je vous écris aujourd’hui pour me présenter « officiellement », c’est entre autres grâce à elle, alors, comme une évidence je lui dédie ce message.

Merci « Momo »,

Armelle

La brume

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IMG_20171212_093759_230« La brume qui s’installe,
Insidieusement dans ton cœur,
Fait que tu te déconnectes,
De ton amour, ton bonheur…
Ton monde perd de sa couleur,
Les nuances sont en noir et blanc,
Ce qui te guide heure après heure,
C’est la peur de la mort…
Ta barque est bien amarrée
Par crainte de partir à la dérive,
Au point de te priver de l’Amour,
Ce qui pourtant nous fait vivre. »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace)

Le temps

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temps« Le temps qui passe,
Et qui n’arrête rien,
Telle cette douce caresse,
Posée dans le creux de tes mains.
C’est la main de ta petite fille,
Celle qui t’a converti en grand père,
C’est celle de ma tendre fille,
Qui m’a permise d’être mère.
Elle te donnait de son amour,
Quelques heures avant ta mort,
Aussi fort que celui du premier jour,
Où tu l’as prise dans tes bras.
Chacun de tes tous petits,
À pu à son rythme te bercer,
Te souhaiter une bonne route,
Et accepter ton départ annoncé. 
C’est un cadeau que tu leur as fait, 
Que de pouvoir apprivoiser la mort, 
Une histoire d’une douceur extrême, 
Enveloppée de confiance et de paix. »
  
Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

Roue libre

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roue libre« Peu avant de partir
J’ai pris le temps d’aller te voir,
Je t’ai raconté mes projets,
J’espérai pouvoir te revoir.
Et à peine 12 semaines plus tard, 
J’apprends que tout est terminé, 
Que tes ailes se sont déployées, 
Que tu as retrouvé ta liberté ! 
Tu peux enfin les prendre à ton cou,
Ces jambes qui t’ont tant fait défaut, 
Plus de fauteuil, plus de frein, 
Ton corps est léger, tu vas bien.
Si seulement on nous avait dit,
Que ce serait ta dernière chance,
On aurait pris le temps tu sais, 
De nous souvenir des pas de danse.
La danse des roues, 
Dans les rues de Saint Emilion, 
Où l’on ne pouvait jamais ignorer
Même le plus petit des pavés. 
La danse des plumes,
Quand on a partagé, 
Ces fous délires d’écriture, 
Sur de grandes feuilles de papier. 
Cette danse des mots qui se suivent, 
Celle des idées qui ne se ressemblent pas, 
Elles me manquaient déjà Marco,
Maintenant celui qui nous manque, c’est toi »
Armelle Xochitl

La dernière fois

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jeudi

« C’était un jeudi matin de janvier,
Il faisait froid, tu dormais.
j’ai toqué doucement à ta porte,
Pour une fois, papa,
c’était à moi de te réveiller.
J’ai du insister un peu,
Tu as tenté de négocier,
J’ai bien compris, papa,
Tu ne voulais pas te lever.
Il fallait pourtant le faire,
Les ambulanciers allaient arriver,
Mais tu as pris ton temps,
Tu restais là, recroquevillé,
Blotti au chaud contre ta moitié,
Comme pour te remplir de son amour.
Aujourd’hui je connais la fin de l’histoire,
Et je sais que tu as bien fait,
Ça aura été la dernière nuit dans ton lit,
Et la dernière fois,
Où tu te seras tenu seul,
Debout, sur tes pieds,
Chez toi,
Papa.
On est parti en retard,
On nous a un petit peu grondé,
J’ai pourtant fait ce que je pouvais,
Pour arrêter le temps, tu le sais.
Tu n’as rien dit pendant le voyage,
Et je comprends très bien pourquoi,
En toi résonnait le chant d’un adage,
Là où d’autres auraient senti de l’effroi.
Mais toi, tu savais,
Dans ta tête tout était clair,
Ton approche, ta philosophie,
Ton chemin de vie, les choix à faire.
Une fois sur place,
Une fois tes directives données,
Tu as laissé partir tes gardes,
Et tu t’es laissé porter.
Tout s’est très vite enchaîné,
De minutes en secondes,
Le temps s’est d’un coup accéléré,
Un compte à rebours infernal,
Que l’on n’a jamais pu arrêter.
Au fil des jours, au fil des heures,
Tu pouvais de moins en moins marcher,
Et ton outil de liberté,
Ne pouvait donc plus te porter.
Conscient de cette déchéance,
À chacune de tes chutes,
Tu sentais peu à peu arriver,
Cette fatidique échéance.
Alors que tu perdais peu à peu ton corps,
Tu as ouvert toujours plus grand ton cœur,
Pour inonder d’un amour profond,
Chacun de tes petits,
Chacun de tes grands. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

L’absence

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seule« Aujourd’hui ton absence
m’a particulièrement pesée.
Une heure à cuisiner,
Comme seule compagne mes pensées …
Il y a quelques mois,
Je t’aurais raconté,
Mes aventures, mes émois,
Et on aurait longuement échangé…
Depuis ton départ,
Tu ne m’as plus jamais parlé,
Mais tu es là dans mon cœur,
Toujours à mes côtés. »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace)

L’instant

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spirale« En secret, savamment ,
A demi mots, doucement,
A pas de velours, prudemment,
On a su attendre jusqu’à présent.
Le temps glisse,
L’étang s’assèche,
L’autan souffle,
Et l’automne emporte le vent.
Lubie passagère ?
C’est avec un cœur grand ouvert,
Avec des sens en éveil,
Que la vie devient éternelle.
Savourer chaque instant,
Comme si c’était le dernier,
S’émerveiller devant chaque regard,
Comme si c’était le premier.
La caresse d’une pupille,
La chaleur d’un iris,
La douceur de chaque cil,
Ou la profondeur d’une âme. »
Armelle Xochitl

J’aimerais

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calacas« J’aimerais,
Faire sonner ton téléphone,
Pour te raconter ma journée…
Pouvoir te prendre dans les bras,
Pour te partager mon amour…
Te préparer à manger,
Pour m’assoir en face de toi…
Te regarder t’endormir,
Pour te retrouver au petit matin…
Mais tout ça je ne peux pas.
Je ne peux plus,
Te regarder dans les yeux,
Car tes paupières se sont fermées …
Chercher les battements de ton cœur,
Car il ne bat plus la chamade …
Entendre tes pas qui glissent,
Car ton corps est silencieux …
Te raconter mes escapades,
Car tes oreilles se sont fermées…
Alors, je ferme mes yeux
Pour te sentir à mes côtés
Tu es ici, tu es là-bas,
Tu es partout,
Tu n’es plus là… »
 
Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La Plume

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sentir la présence d'un défunt

« Mon enfant,
Que ces paroles et ces mots te parviennent,
pour te montrer combien je t’aime.
Je suis là, tout contre toi,
je caresse ta joue, je te vois.
Je vois tes allers retours,
ta tristesse, tes questions.
Je te prends parfois par la main
même si tu ne le sens pas,
je caresse ton souffle,
plein d’interrogations et de doutes.
Je vais bien, rassure toi,
mes douleurs ne sont plus,
mon corps est léger,
mon âme est soulagée.
Tu as su être là quand il le fallait,
et je te remercie pour ça.
Les petites plumes qui s’envolent
et qui se laissent porter par le vent,
viendront réchauffer d’autres nids
de leur douceur et leur chaleur.
Ne cherche plus les signes de ma présence,
accueille-les,
ils sont déjà là »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace à une enfant qui se reconnaitra)

L’ancre

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« Mon tendre amour,
Aujourd’hui je te dédie ce poème,
Pour te dire à quel point je t’aime.
Même si tu m’évites en ce moment,

Sache que je t’écoute, que je t’entends.
Je respecte ton besoin de liberté,
Ton envie de grandir, de t’évader.
Mais garde quelque part dans ta mémoire,
Que je suis ta maman du matin au soir.
Je ne suis pas celle qui te dit oui,
Par facilité ou par dépit,
Je suis celle qui veut te donner les bases,
Pour t’aider à avancer dans la vie.
Je suis celle qui accepte ta colère,
Même si parfois elle laisse un goût amer.
Je suis celle qui comprend ton chagrin,
Et qui décrocherait la lune si besoin.
Ton ancre peut te paraître lourde,
Mais elle a un but, crois moi,
Car les jours de tempête et de houle,
Ton embarcation saura rester stable.
Ta coque peut te paraître inutile,
Sans intérêt ou juste banale,
Mais elle te sera précieuse pour voguer,
Là où tu voudras t’aventurer.
La rivière sur laquelle tu navigues,
Te semble peut être morne mon enfant,
Mais une fois la marée rencontrée,
Et une fois les courants maîtrisés,
Tu pourras hisser les voiles,
Pour pouvoir te laisser porter
Là où ton vent te mènera, mon enfant. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace à une maman qui se reconnaitra)

Des cartes

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des-cartes« Toi qui rencontres les grands sages
Avec tes douces cartes de mage,
Toi qui comprends leur langage
Et qui les écoutes sans faire de barrage.
Toi qui gardes cette douceur verbale
Tu décryptes nos surprenants dédales
Toi qui apaises nos craintes et nos peurs,
A la place d’un doute tu mets de la couleur.
Merci pour ta présence bienveillante
Pour ton coup de pouce lumineux
Merci pour tes douces paroles
Qui caressent et bercent nos yeux.
on peut ne pas vouloir
ce qui pourtant semble clair,
on peut refuser de voir,
ce qui pourtant nous éclaire ! »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La dentelle

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une vie en dentelles

« Si je voulais te conter
Des crochets et des dentelles
Je te dirai sûrement
Qu’aujourd’hui et demain
Avancent tranquillement
Et qu’ici tout va bien.
Je te dirais que l’on gère
Et que l’on sait ce que l’on fait
Alors qu’en réalité
Au fil du temps qui passe
On prend vraiment conscience
Que l’on ne sait plus rien.
Si je voulais te rassurer
Je te mentirais peut-être
En te murmurant à l’oreille
Que tu ne me manques pas,
Que je gère à merveille
Et que j’avance à grands pas.
Mais toute la réalité
Tu la connais déjà,
Là où tu te trouves
Tu sais déjà tout ça.
Là-bas, la pluie ne mouille pas,
Le temps ne compte plus,
Le bonheur est éternel,
Savoure-le pour nous. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La perle

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la perle

« Et cette perle de pluie
Qui caresse ta peau,
Et cette larme de nuit
Qui te rappelle ce qui est beau.
Les regards qui se posent
Et qui admirent ton chemin
Sans que rien ne s’impose
Car tel est notre destin.
Des jours de soleil
Des jours de brouillard
Des jours de chaleur
Et des jours de froid.
Chaque instant est unique
Et pourtant éternel,
Chaque instant est pudique
Et pourtant si réel… »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

Le banc

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« Le banc, là où on t'attend encoreAssise sous un arbre,
J’ai attendu ta venue,
Les feuilles ont poussé,
Puis les arbres se sont dévêtus.
Je pensais avoir attendu
Des secondes ou des minutes,
Mais avec un peu de recul,
Je vois qu’il s’agissait de lustres.
Le temps a filé doucement ,
Mais ça on ne le voit pas,
Tout comme le fait discrètement
Le sable entre nos doigts. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace aux grossesses qui n’arrivent pas)