
A demi mots, doucement,
A pas de velours, prudemment,
On a su attendre jusqu’à présent.
Le temps glisse,
L’étang s’assèche,
L’autan souffle,
Et l’automne emporte le vent.
Lubie passagère ?
C’est avec un cœur grand ouvert,
Avec des sens en éveil,
Que la vie devient éternelle.
Savourer chaque instant,
Comme si c’était le dernier,
S’émerveiller devant chaque regard,
Comme si c’était le premier.
La caresse d’une pupille,
La chaleur d’un iris,
La douceur de chaque cil,
Ou la profondeur d’une âme. »
Armelle Xochitl