« Comme vu dans un de mes précédents articles, en tant qu’accompagnante de la fin de vie, métier également connu sous le nom de thanadoula, de death doula ou de doula de fin de vie, je peux être, entre autres, aux côtés des personnes en fin de vie.
Toutefois, en tant qu’accompagnante de la fin de vie et du deuil, j’ai fait le choix d’être aux côtés des personnes malades, au côté de leur famille, mais également au côté des personnes qui n’ont pas perdu un être cher.
On associe souvent le deuil au fait de perdre un être cher, un compagnon de vie, un membre de sa famille, un proche, un ami, un collègue, un voisin, et ce type de deuil confronte à la mort au sens physique, mais, il existe d’autres types de deuils que j’accompagne également.
Un malade en fin de vie doit à un moment donné faire le deuil de sa vie rêvée, d’une vie sans maladies, une vie en pleine forme, une vie avec des projets en tout genre. Au même titre, la personne qui partage la vie du malade doit faire le deuil de la vie d’avant, jusqu’à accepter que les choses ne seront plus jamais comme celles imaginées jusqu’au moment de l’annonce.
Un autre type de deuil à gérer pourrait être celui d’une « vie rêvée », lorsque par exemple l’on prend connaissance d’un handicap pour soi même, pour un enfant ou pour quelqu’un de proche, car on doit traverser les différentes étapes du deuil jusqu’à atteindre la phase d’acceptation.
Au même titre, que l’on soit adulte ou enfant, être confronté à une séparation fait également traverser les différentes étapes du deuil d’une famille « idéalisée ».
Ainsi, et tout au long de notre vie, nous avons tous à gérer des deuils en tous genres et à chaque fois, nous passons, certes plus ou moins rapidement, par les mêmes étapes incontournables : le choc et le déni, la douleur et la culpabilité, la colère, le marchandage, la dépression et la douleur, la reconstruction et l’acceptation.
« La mort n’est pas la pire chose de la vie. Le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit » Albert Einstein
Un deuil non géré ou une étape non dépassée créent une blessure dans le corps émotionnel de la personne concernée, pouvant parfois conduire à une blessure physique quelques temps après.
« Thanadoula » pour quoi ?
La présence d’une accompagnante peut aider à traverser ces étapes lorsque le deuil est trop douloureux car, de par sa posture, son écoute et son non jugement, elle permet à la personne en situation de deuil de traverser ce qu’elle a à traverser, en toute sécurité.
Parfois, lorsqu’une personne, adulte ou enfant, reçoit une annonce violente, sans le vouloir et sans contrôler son cerveau, elle peut se trouver en état de « sidération », mécanisme involontaire dont la définition médicale est « Anéantissement soudain des fonctions vitales, avec état de mort apparente, sous l’effet d’un violent choc émotionnel ».
En toute logique, et étant donné que la nouvelle n’aura pas pu être assimilée par le cerveau à cause d’un « beug » visant à le protéger d’une surcharge émotionnelle trop violente, une phase de déni va se mettre en place, et ceci d’une façon encore une fois totalement involontaire.
C’est avec beaucoup de patience et de douceur qu’il faut accompagner les personnes en situation de choc et de déni car, chercher à leur ouvrir les yeux à tout prix et à leur faire prendre conscience de la « réalité » n’aurait que l’effet inverse, celui de les enfermer encore plus dans le déni et dans une situation de traumatisme.
De même, il arrive que des personnes aient besoin de redire exactement la même histoire 10 fois, 100 fois ou 1.000 fois sans jugements, et sans entendre une phrase disant « oui, je sais, tu me l’as déjà raconté ! » ou encore « c’est bon, tu ne vas pas y revenir à chaque fois… ». C’est un jour, sans timing précis et sans raison apparente que la colère s’estompera et qu’une nouvelle étape dans le processus du deuil pourra commencer.
« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration » Nikolas TESLA
Mes accompagnements sont subtils et s’adaptent à l’histoire, au cœur et au corps de chacun.
Lorsque j’accompagne une personne, en étant juste à côté physiquement, ou en déplaçant mon « énergie » à ses côtés, où qu’elle soit géographiquement parlant, j’arrive à ressentir avec la même puissance ce que son cœur accepte de me partager.
Mon hyper sensibilité me donne la possibilité de percevoir les blocages posés dans le corps, et ensuite, c’est par l’imposition des mains, en réel ou à distance, que je peux accompagner la libération des nœuds.
Ce que l’on vit nous est propre, on donne l’intensité et la place que l’on veut dans notre vie.
De même, un deuil est propre à chacun.
Il n’y a pas de rythme, de timing ou de protocole à respecter, une accompagnante est consciente de tout cela, et elle fait nécessaire pour proposer un « cadre sécurisant » à la personne pour qu’elle traverse cette période de tempête émotionnelle le mieux possible.
Autour de moi j’ai des « collègues » accompagnantes qui ont la même approche en sachant que chacun a sa spécificité, ou si vous voulez une autre image, chacune a sa couleur.
Vous ressentez le besoin de rencontrer physiquement une accompagnante ? Vous pouvez voir si l’une d’entre elles habite près de vous en découvrant le site de Couleur Plume (en cliquant ICI).
Au plaisir d’échanger avec vous,
Armelle