
En ce jour, je souhaite…

« Petite Cassiopée,
Tu sais,
Le soir, quand tout le monde va se coucher,
Une fois que Morphée est passée,
Tu as le droit de te blottir dans les rêves,
Pour caresser leurs cœurs, de tes petites mains.
…
Quand tes parents jouent avec les astres,
Ils sont légers, ils te retrouvent enfin,
Ils aiment imaginer ton visage,
Et partager cette douceur qui fait du bien.
…
La vie ne leur a pas donné le temps,
De te le murmurer au creux de l’oreille,
Mais sache que tu es, Cassiopée,
Cette étoile qu’ils aiment tant regarder. »
Armelle Xochitl
« Spéciale dédicace. Photo sans filtre et sans trucages, tout comme l’amour pour cette toute petite ».

« Je venais de perdre ma grand-mère. Les mois passaient et mon chagrin restait le même. Je n’arrivais pas à relever la tête.
J’ai donc sollicité un rendez-vous auprès d’Armelle.
Mes larmes n’ont cessé de couler durant tout le soin, puis elle m’a proposé de visualiser ma grand-mère et moi.
Je nous ai imaginé assises l’une en face de l’autre dans sa cuisine, nous tenant par la main.
Nous n’avions pas besoin de nous parler pour communiquer. C’était un moment magique!
Depuis, chaque fois que j’ai besoin de voir ou de parler à ma grand-mère, je nous imagine dans cette situation! » Coco
Je me permets de vous partager ce témoignage car, qui mieux que ceux qui ont eu une séance énergétique pour vous en parler?
Chaque séance est différente, et chaque séance est unique, tout comme vous, d’ailleurs.
Au plaisir de vous rencontrer.
Armelle

J’ai le souvenir de ce jour où d’anciens collègues m’ont dit que mon chef me trouvait un peu schizophrène quand je lui disais que je voulais bien faire partie des personnes qui allaient choisir mon successeur. Il pensait que je me faisais volontairement du mal, et que même si j’avais demandé à partir après 18 ans dans la même entreprise, je ne voulais pas lâcher totalement…
Et bien non, mon raisonnement était tout autre. Je lui ai dit lors d’un échange que mettre en place la suite me permettait de partir sereinement, de savoir que tout serait doux et fluide pour les personnes qui allaient rester, pour qu’il n’y ait aucune rupture ni aucun changement pour eux, malgré mes choix.
Dernièrement, en terminant une mission professionnelle d’un an j’ai refait la même chose, j’ai fait mon maximum pour faciliter l’arrivée de la nouvelle personne à son poste, et c’était ok pour moi car cette personne venait d’avoir officiellement sa mutation, ce qui la rendait légitime à ce poste. En prenant le poste je savais que ce serait comme ça, et je n’ai pas eu d’effet de surprise.
Une nouvelle fois, on m’a demandé si ce n’était pas trop dur pour moi, et la réponse a été la même, je le savais depuis le début, je m’y attendais et m’y étais préparée.
« Accepter ne veut pas forcément dire qu’on est d’accord, mais c’est reconnaître qu’on n’est pas maître de la situation et que c’est comme ça » Xochitl
Quand mes parents sont décédés l’un après l’autre ça a été à peu près la même chose pour moi.
En décidant de les accompagner jusqu’à leur dernier soupir, je savais vers où j’allais, et je savais qu’au fur et à mesure que les jours passeraient, j’avancerais vers une fin certaine, à une nuance près, car pour eux, personne ne m’avait donné une date de « fin d’engagement ».
Toutefois, et même si cette inconnue était de taille, le choix initial avait été fait en pleine conscience pour eux, sans savoir que le temps passé à leur côté allait me permettre d’avoir un cheminement plus doux vers l’acceptation.
“La capacité de se remettre d’une blessure n’est pas fonction de sa profondeur, mais dépend de notre capacité à l’accepter” Inconnu
De toute évidence cette phase d’acceptation ne chasse pas d’un coup de main la tristesse et la frustration de ne pas avoir pu prolonger le temps, mais elle rend la séparation plus douce, car on a eu le temps de se préparer.
Vous avez surement déjà vu comment réagit un enfant à qui l’on dit soudainement qu’il faut partir immédiatement, alors même qu’il est en plein jeu avec ses meilleurs amis : la colère se présente, et les cris, les pleurs et le refus vont s’inviter en suivant.
A l’opposé, vous avez peut être déjà vu comment peut réagir ce même enfant si on lui dit que quand il fera nuit, ce sera le moment de rentrer à la maison et que tout sera terminé; il risque d’être triste, c’est vrai, et le contraire serait surprenant, mais il l’acceptera sûrement plus facilement car il aura eu le temps de « s’y faire ».
Le deuil c’est un peu tout ça, c’est prendre le temps qu’il faut pour avancer et pour vivre les différentes phases jusqu’à arriver à celle de l’acceptation.
Telle une petite perle, les souvenirs peuvent toujours faire remonter une certaine nostalgie mais de façon bien plus douce quand on prend le temps d’avancer jusqu’à accepter la situation.
Au plaisir d’échanger avec vous,
Armelle
Il y a peu, alors que je marchais dans la rue, j’ai croisé une jeune femme, accroupie, emplie de tristesse, les larmes aux yeux.
Devant elle se trouvait un petit animal particulièrement « mal en point », une partie de ses organes hors de son corps suite au passage d’une voiture.
Entre deux larmes elle a dit « il souffre mais il bouge encore, et en même temps on ne peut plus rien pour lui« .
Gênée, elle s’est excusée 1000 fois pour ses larmes et pour l’état dans lequel tout ça la mettait, en disant qu’elle était consciente que ce n’était qu’un tout petit animal mais qu’elle n’y pouvait rien, que ça la rendait triste de voir mourir tout animal, aussi petit soit-il.
J’ai écouté sa tristesse puis, j’ai cherché dans mes poches et j’ai trouvé un petit sac.
Je me suis dit qu’il serait bon de le mettre dans un élément plus naturel qu’un trottoir froid et dur, suite à quoi j’ai mis l’animal dans le petit sac et j’ai dit à la jeune femme que j’allais le déposer sur de la verdure, .
« C’est bien, comme ça il ne va plus souffrir…. merci de le faire, pour moi c’est trop dur ».
Je la comprenais et en même temps, pour moi, c’était tout naturel car à mes yeux toute mort se respecte, qu’elle soit humaine ou animale.
Quelques minutes plus tard, quand j’ai déposé ce tout petit animal au pied d’une plante, j’ai vérifié et effectivement, il ne bougeait plus.
Son histoire était terminée.
Je me suis retournée et au loin j’ai vu cette femme le sourire aux lèvres me remerciant pour ce que j’avais fait.
Après réflexion, je n’avais rien fait si ce n’est écouter son besoin à elle, et celui de ce tout petit animal sur sa fin de vie.
Pourquoi avoir choisi cette photo ? tout simplement parce qu’à mes yeux elle illustre l’approche qui rassure beaucoup de personnes, à savoir celle de savoir contenir ses émotions, au risque de s’en détacher et de ne plus s’écouter, ce qui n’est pas sans risques…
Rassurez-vous, cette petite grenouille a retrouvé son chemin juste après la photo, tout comme le petit batracien que j’ai déposé au pied du rosier.
De mon côté, je remercie celles et ceux qui osent être eux-mêmes, et en particulier cette personne qui a accepté de partager avec moi ses émotions les plus pures, celles qui font allusion à l’Amour avec un grand A face à la mort de tout être vivant.
Au plaisir d’échanger avec vous,
Armelle
Insensibilité : Dire que tout va bien alors vous savez que ce n’est pas le cas, un peu comme si vous répondiez à quelqu’un qui vous demande si vous avez rencontré la pluie, que non, qu’il n’a pas pas du tout plu, alors même que vous êtes trempé de la tête aux pieds.
« En fuyant la pluie, on rencontre la grêle » Proverbe turc
Hypersensibilité : Vous savez qu’il va pleuvoir avant même de voir le ciel, car vous sentez cette dépression qui arrive alors que d’autres la voit au niveau du baromètre, vous avez des douleurs dans votre corps, voire même un mal de tête qui s’installe quand une tempête se prépare… les gens vous prennent pour quelqu’un de « bizarre ».
Autre exemple ? Vous avez peut être déjà senti une odeur de gaz en rentrant dans une pièce, au point de vous inquiéter et de chercher une fuite, ou, si vous n’êtes pas chez vous, au point de demander à la personne chez qui vous êtes si elle sent quelque chose et de l’inciter à chercher ? Inquiet, surpris, perturbé vous allez tout faire pour comprendre d’où vient cette odeur, au risque de ne pas accepter de rester tranquillement assis sur le canapé alors même que votre esprit est inquiet car il a senti que quelque chose n’était pas normal. Là où une personne « normale » va sentir une fuite de gaz (et heureusement), la personne hypersensible va remarquer très rapidement une odeur inhabituelle même si l’arrivée de gaz est restée ouverte que quelques secondes de trop, par inattention, avant d’allumer la flamme.
La personne hypersensible va être chamboulée par les odeurs, agréables ou désagréables (on ne choisit pas), par les bruits mais également par tout ce qui est inhabituel, par des émotions non dites, cachées ou même minimisées.
En rentrant dans une pièce, si quelqu’un est triste, la personne hypersensible va le sentir, un peu comme si les pores de sa peau respiraient et sentaient cette variation, alors imaginez quand on parle de deuil.
Pas besoin de parler de mort au sens propre car celui qui est hypersensible sentira tout type de tristesse, celle de la perte d’un être cher bien sûr, celle qui vient quand certaines personnes comprennent qu’elles ne pourront pas avoir ce bébé tant désiré, celle qui fait suite à la « mort » d’une situation, à la fin d’un rêve, d’une vie attendue, d’un projet qui ne pourra plus voir le jour…
Il existe des fins heureuses et des fins plus tristes, et pour chacune d’entre elles, la personne hypersensible peut sentir qu’il y a « quelque chose » qui se passe, sans pour autant savoir le définir.
Cette sensibilité concerne des adultes qui apprennent à vivre avec au quotidien, mais bien entendu, beaucoup d’enfants sont dans cette boucle, d’autant plus délicate et fragile qu’ils découvrent la vie, les plaisirs, les frustrations, les tristesses, la mort et les deuils.
Dire à un enfant que tout va bien alors qu’il perçoit l’inverse ne lui permet pas de valider ses émotions et ce qu’il sent. S’il a le sentiment que vous êtes triste et s’il vous interroge, osez lui dire que oui pour telle et telle raison, sans le culpabiliser, mais en validant son ressenti.
« Dire à un enfant que tout va bien quand vous savez pertinemment que ça ne va pas, c’est un peu comme chercher à lui faire croire que l’eau qu’il touche est agréable alors qu’elle est congelée ou bouillante… » Xochitl
Quand un enfant, un jeune ou parfois un adulte vous demande comment va la personne qui est malade, qui est en fin de vie, ou qui est mourante, osez lui dire qu’effectivement elle ne va pas bien mais que vous ne savez pas ce qu’il en sera pour la suite. Ce n’est pas forcément à vous d’annoncer des nouvelles que vous pouvez trouver dures, mais dire que tout va bien alors que ce n’est pas le cas revient à dire que ça ne sent pas le gaz dans une pièce où il y a bien une fuite avérée.
Il arrive que des parents préfèrent taire le décès d’un grand-parent ou d’un membre de la famille pour préserver leur propres enfants, en se disant que de toute façon ils sont trop jeunes pour comprendre, sauf que ce qui va se jouer ne concerne pas uniquement la « perte » de cette personne mais l’arrivée d’émotions parfois nouvelles, des larmes, des soupirs, des regards différents le temps de quelques heures, de quelques jours et pour certains de quelques semaines ou mois.
Un enfant en bas âge peut manger des purées de légumes à la vapeur préparées ou achetées en petits pots (je ne juge pas du tout, note d’humour), et à côté, il va grandir en sentant des odeurs de cuisine préparées par et pour les adultes. Cet enfant va se créer une éducation olfactive grâce aux papilles gustatives titillées par les odeurs qui caressent son nez, car il est maitre en la matière d’éducation gustative.
Pour les deuils c’est la même chose, si l’on autorise les émotions et les sentiments et si on leur donne la place nécessaire dès le début, cela permettra aux personnes hypersensibles, tout comme aux enfants et aux jeunes en général, de découvrir et de savoir ce qui se passe vraiment en eux, et d’accepter leurs émotions.
Armelle, une hypersensible assumée