J’aimerais

blog, poèmes fin de vie et deuil, poèmes libres
calacas« J’aimerais,
Faire sonner ton téléphone,
Pour te raconter ma journée…
Pouvoir te prendre dans les bras,
Pour te partager mon amour…
Te préparer à manger,
Pour m’assoir en face de toi…
Te regarder t’endormir,
Pour te retrouver au petit matin…
Mais tout ça je ne peux pas.
Je ne peux plus,
Te regarder dans les yeux,
Car tes paupières se sont fermées …
Chercher les battements de ton cœur,
Car il ne bat plus la chamade …
Entendre tes pas qui glissent,
Car ton corps est silencieux …
Te raconter mes escapades,
Car tes oreilles se sont fermées…
Alors, je ferme mes yeux
Pour te sentir à mes côtés
Tu es ici, tu es là-bas,
Tu es partout,
Tu n’es plus là… »
 
Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

J’aimerais

calacas« J’aimerais,
Faire sonner ton téléphone,
Pour te raconter ma journée…
Pouvoir te prendre dans les bras,
Pour te partager mon amour…
Te préparer à manger,
Pour m’assoir en face de toi…
Te regarder t’endormir,
Pour te retrouver au petit matin…
Mais tout ça je ne peux pas.
Je ne peux plus,
Te regarder dans les yeux,
Car tes paupières se sont fermées …
Chercher les battements de ton cœur,
Car il ne bat plus la chamade …
Entendre tes pas qui glissent,
Car ton corps est silencieux …
Te raconter mes escapades,
Car tes oreilles se sont fermées…
Alors, je ferme mes yeux
Pour te sentir à mes côtés
Tu es ici, tu es là-bas,
Tu es partout,
Tu n’es plus là… »
 
Xochitl

La plume

sentir la présence d'un défunt

« Mon enfant,
Que ces paroles et ces mots te parviennent,
pour te montrer combien je t’aime.
Je suis là, tout contre toi,
je caresse ta joue, je te vois.
Je vois tes allers retours,
ta tristesse, tes questions.
Je te prends parfois par la main
même si tu ne le sens pas,
je caresse ton souffle,
plein d’interrogations et de doutes.
Je vais bien, rassure toi,
mes douleurs ne sont plus,
mon corps est léger,
mon âme est soulagée.
Tu as su être là quand il le fallait,
et je te remercie pour ça.
Les petites plumes qui s’envolent
et qui se laissent porter par le vent,
viendront réchauffer d’autres nids
de leur douceur et leur chaleur.
Ne cherche plus les signes de ma présence,
accueille-les,
ils sont déjà là »

Xochitl
(spéciale dédicace à un enfant qui se reconnaitra)

La Plume

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sentir la présence d'un défunt

« Mon enfant,
Que ces paroles et ces mots te parviennent,
pour te montrer combien je t’aime.
Je suis là, tout contre toi,
je caresse ta joue, je te vois.
Je vois tes allers retours,
ta tristesse, tes questions.
Je te prends parfois par la main
même si tu ne le sens pas,
je caresse ton souffle,
plein d’interrogations et de doutes.
Je vais bien, rassure toi,
mes douleurs ne sont plus,
mon corps est léger,
mon âme est soulagée.
Tu as su être là quand il le fallait,
et je te remercie pour ça.
Les petites plumes qui s’envolent
et qui se laissent porter par le vent,
viendront réchauffer d’autres nids
de leur douceur et leur chaleur.
Ne cherche plus les signes de ma présence,
accueille-les,
ils sont déjà là »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace à une enfant qui se reconnaitra)

L’ancre

adolescence« Mon tendre amour,
Aujourd’hui je te dédie ce poème,
Pour te dire à quel point je t’aime.
Même si tu m’évites en ce moment,
Sache que je t’écoute, que je t’entends.
Je respecte ton besoin de liberté,
Ton envie de grandir, de t’évader.
Mais garde quelque part dans ta mémoire,
Que je suis ta maman du matin au soir.
Je ne suis pas celle qui te dit oui,
Par facilité ou par dépit,
Je suis celle qui veut te donner les bases,
Pour t’aider à avancer dans la vie.
Je suis celle qui accepte ta colère,
Même si parfois elle laisse un goût amer.
Je suis celle qui comprend ton chagrin,
Et qui décrocherait la lune si besoin.
Ton ancre peut te paraître lourde,
Mais elle a un but, crois moi,
Car les jours de tempête et de houle,
Ton embarcation saura rester stable.
Ta coque peut te paraître inutile,
Sans intérêt ou juste banale,
Mais elle te sera précieuse pour voguer,
Là où tu voudras t’aventurer.
La rivière sur laquelle tu navigues,
Te semble peut être morne mon enfant,
Mais une fois la marée rencontrée,
Et une fois les courants maîtrisés,
Tu pourras hisser les voiles,
Pour pouvoir te laisser porter
Là où ton vent te mènera, mon enfant. »

Armelle

(Dédicace à une maman très spéciale qui se reconnaitra)

L’ancre

blog, poèmes libres

« Mon tendre amour,
Aujourd’hui je te dédie ce poème,
Pour te dire à quel point je t’aime.
Même si tu m’évites en ce moment,

Sache que je t’écoute, que je t’entends.
Je respecte ton besoin de liberté,
Ton envie de grandir, de t’évader.
Mais garde quelque part dans ta mémoire,
Que je suis ta maman du matin au soir.
Je ne suis pas celle qui te dit oui,
Par facilité ou par dépit,
Je suis celle qui veut te donner les bases,
Pour t’aider à avancer dans la vie.
Je suis celle qui accepte ta colère,
Même si parfois elle laisse un goût amer.
Je suis celle qui comprend ton chagrin,
Et qui décrocherait la lune si besoin.
Ton ancre peut te paraître lourde,
Mais elle a un but, crois moi,
Car les jours de tempête et de houle,
Ton embarcation saura rester stable.
Ta coque peut te paraître inutile,
Sans intérêt ou juste banale,
Mais elle te sera précieuse pour voguer,
Là où tu voudras t’aventurer.
La rivière sur laquelle tu navigues,
Te semble peut être morne mon enfant,
Mais une fois la marée rencontrée,
Et une fois les courants maîtrisés,
Tu pourras hisser les voiles,
Pour pouvoir te laisser porter
Là où ton vent te mènera, mon enfant. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace à une maman qui se reconnaitra)

Thanadoula, death doula, doula de fin de vie,

approche, blog

Une accompagnante avant tout,

thanadoula doula fin de vie

La fin de vie avec une thanadoula

Thanadoula, death doula, doula de fin de vie, accompagnante de fin de vie … ce sont autant de mots, d’étiquettes et de titres qui peuvent décrire un même métier, et au delà d’un simple métier j’aime à parler d’une approche, d’un état d’être et de l’acceptation que chacun possède en soi ses propres solutions en réponse à ses propres besoins.

Quand on accompagne les personnes en fin de vie, on le fait en leur laissant la totale liberté de dire ce dont elles ont besoin, ce qu’elles veulent et surtout ce qu’elles ne veulent pas, elles décident, elles demandent et ponctuellement, en cas de besoin, on peut les guider en osant par exemple poser des questions délicates pour certains et souvent libératrices pour elles avant leur grand voyage.

Car oui, ce voyage est bien le leur, et bien que l’entourage soit également concerné, ce sont bien les personnes en fin de vie qui se préparent et qui font leurs bagages avant leur grand départ et pendant ce temps, les proches se préparent à les voir « partir ».

Cette valise pourrait être comparée à celle que prépare une femme avant son accouchement, elle y met ce dont elle peut avoir besoin, ce qu’elle considère comme utile, comme nécessaire, elle peut également y mettre ce qu’on a pu lui conseillé de ne pas oublier.

Un peu comme cette femme sur le point d’accoucher, les personnes en fin de vie peuvent avoir des besoins, des choses qu’elles veulent gérer impérativement avant de mourir, et un peu comme une future maman qui prépare la chambre de son enfant à naître, certaines personnes peuvent se sentir plus légères une fois qu’elles ont pu faire une transmission d’informations, de besoins ou de désirs.

De même, une fois cette fameuse valise prête, les interrogations de la femme sur le point d’accoucher peuvent ressembler à celle de la personne qui s’avance vers la mort : toutes deux peuvent avoir des interrogations légitimes concernant la gestion de la douleur, la peur de l’inconnu, la durée que cela va prendre, l’après, ….

« Nous disons la mort pour simplifier, mais il y en a presque autant que de personnes  » Marcel Proust


On peut rassurer une femme sur le point d’accoucher avec sa propre expérience ou avec celle d’une amie, ou de l’amie d’une amie mais ce n’est qu’un partage d’expériences car il y a autant de femmes que d’accouchements, et surtout, car on ne peut pas savoir comme sera son propre accouchement.

Concernant la mort c’est la même chose, il y a autant de morts que de personnes.

Les étapes peuvent se ressembler car physiologiquement il y a des points en commun d’une personne à une autre mais au final chaque personne le gère à sa façon.

C’est en ce sens que le mot « thanadoula » ou « doula de fin de vie » ou « death doula » pourrait prendre son sens car les processus vers la naissance rappellent ceux qui mènent à la mort, et une doula ayant suivi une formation spécifique connaît ces « processus » et les respecte ; sa posture et son approche se doivent de respecter les besoins et les attentes des personnes qu’elle accompagne.

Dans son sens étymologique le mot « doula » voulait dire esclave, servante … Aujourd’hui, l’emploi du mot Doula pourrait être pris comme synonyme de la « non remise en question des choix de la personne » qui est accompagnée.

La présence de l’accompagnante est toujours non médicale, elle ne remplace aucun autre professionnel, elle vient en complément avec une approche la plus apaisante et la plus rassurante possible pour la personne en fin de vie et pour son entourage.

Les étapes vers la mort ressemblent étrangement à celles qui mènent à la vie, et dans mes prochains articles je vous propose de faire un parallèle entre les deux car la ressemblance est vraiment surprenante…

Autant j’ai toujours été réservée sur mes accompagnements, autant c’est avec beaucoup d’amour que je propose de vous faire des « partages » ponctuels de mes deux derniers « accompagnements » particulièrement spéciaux à partir du moment où il s’agit de celui mon papa et de ma maman tous deux décédés en moins de 1 an des suites de maladie.

Armelle

Des cartes

blog, poèmes libres

des-cartes« Toi qui rencontres les grands sages
Avec tes douces cartes de mage,
Toi qui comprends leur langage
Et qui les écoutes sans faire de barrage.
Toi qui gardes cette douceur verbale
Tu décryptes nos surprenants dédales
Toi qui apaises nos craintes et nos peurs,
A la place d’un doute tu mets de la couleur.
Merci pour ta présence bienveillante
Pour ton coup de pouce lumineux
Merci pour tes douces paroles
Qui caressent et bercent nos yeux.
on peut ne pas vouloir
ce qui pourtant semble clair,
on peut refuser de voir,
ce qui pourtant nous éclaire ! »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La dentelle

blog, poèmes fin de vie et deuil, poèmes libres

une vie en dentelles

« Si je voulais te conter
Des crochets et des dentelles
Je te dirai sûrement
Qu’aujourd’hui et demain
Avancent tranquillement
Et qu’ici tout va bien.
Je te dirais que l’on gère
Et que l’on sait ce que l’on fait
Alors qu’en réalité
Au fil du temps qui passe
On prend vraiment conscience
Que l’on ne sait plus rien.
Si je voulais te rassurer
Je te mentirais peut-être
En te murmurant à l’oreille
Que tu ne me manques pas,
Que je gère à merveille
Et que j’avance à grands pas.
Mais toute la réalité
Tu la connais déjà,
Là où tu te trouves
Tu sais déjà tout ça.
Là-bas, la pluie ne mouille pas,
Le temps ne compte plus,
Le bonheur est éternel,
Savoure-le pour nous. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

Dentelles

une vie en dentelles

« Si je voulais te conter
Des crochets et des dentelles
Je te dirai sûrement
Qu’aujourd’hui et demain
Avancent tranquillement
Et qu’ici tout va bien.

Je te dirais que l’on gère
Et que l’on sait ce que l’on fait
Alors qu’en réalité
Au fil du temps qui passe
On prend vraiment conscience
Que l’on ne sait plus rien.

Si je voulais te rassurer
Je te mentirais peut-être
En te murmurant à l’oreille
Que tu ne me manques pas,
Que je gère à merveille
Et que j’avance à grands pas.

Mais toute la réalité
Tu la connais déjà,
Là où tu te trouves
Tu sais déjà tout ça.
Là-bas, la pluie ne mouille pas,
Le temps ne compte plus,
Le bonheur est éternel,
Savoure-le pour nous. »

Armelle

La Perle

la perle

« Et cette perle de pluie
Qui caresse ta peau,
Et cette larme de nuit
Qui te rappelle ce qui est beau.
Les regards qui se posent
Et qui admirent ton chemin
Sans que rien ne s’impose
Car tel est notre destin.

Des jours de soleil
Des jours de brouillard
Des jours de chaleur
Et des jours de froid.

Chaque instant est unique
Et pourtant éternel,
Chaque instant est pudique
Et pourtant si réel… »

Armelle

La perle

blog, poèmes fin de vie et deuil, poèmes libres

la perle

« Et cette perle de pluie
Qui caresse ta peau,
Et cette larme de nuit
Qui te rappelle ce qui est beau.
Les regards qui se posent
Et qui admirent ton chemin
Sans que rien ne s’impose
Car tel est notre destin.
Des jours de soleil
Des jours de brouillard
Des jours de chaleur
Et des jours de froid.
Chaque instant est unique
Et pourtant éternel,
Chaque instant est pudique
Et pourtant si réel… »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

Le Chemin

saisons« Guide moi à travers
ces chemins étranges
Où l’on croise des fées
Où se promènent les anges,
Où le jour devient nuit
Où la mousse devient vie,
Et où sans crainte on s’endort
Jusqu’au petit matin,
Là où les astres nous éclairent
La où chacun vit ses rêves
Là où le temps s’arrête
Pour ne durer qu’une éternité. »

Armelle Xochitl

Le banc

Le banc, là où on t'attend encore

Assise sous un arbre,
J’ai attendu ta venue,
Les feuilles ont poussé,
Puis les arbres se sont dévêtus.
.
Je pensais avoir attendu
Des secondes ou des minutes,
Mais avec un peu de recul,
Je vois qu’il s’agissait de lustres.
.
Le temps a filé doucement ,
Mais ça on ne le voit pas,
Tout comme le fait discrètement
Le sable entre nos doigts.

Armelle

Le banc

blog, poèmes deuil périnatal

« Le banc, là où on t'attend encoreAssise sous un arbre,
J’ai attendu ta venue,
Les feuilles ont poussé,
Puis les arbres se sont dévêtus.
Je pensais avoir attendu
Des secondes ou des minutes,
Mais avec un peu de recul,
Je vois qu’il s’agissait de lustres.
Le temps a filé doucement ,
Mais ça on ne le voit pas,
Tout comme le fait discrètement
Le sable entre nos doigts. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace aux grossesses qui n’arrivent pas)

Angelitos

approche, blog

angelitos deuil périnatal

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un sujet qui s’explique peut-être par mes origines, et qui fait que je suis qui je suis.

Je suis née un 1er novembre, et alors que certains disent que c’est le jour des morts , j’aime à me souvenir que c’est en fait celui de la Toussaint, celui de tous les saints, celui de tous les anges.

Au Mexique, c’est vrai que l’on fête les morts le 1er novembre mais cette date n’est synonyme ni de tristesse ni de peine, mais plutôt de retrouvailles et de souvenirs partagés.


Cette journée est pleine de couleurs, de fleurs, de vie et est l’occasion de se souvenir des « angelitos », ces p’tits anges partis trop tôt.


Parfois, des petits bébés viennent « me rendre visite » pendant mes soins énergétiques, des petits bébés partis trop tôt et dont l’existence n’a parfois jamais été verbalisée à quiconque.


Ces tous petits bébés des étoiles viennent parfois, et « rentrent en contact » pour permettre que la vibration d’amour occupe chaque petite cellule du corps des personnes présentes.


Les soins sont tous différents, et se produit ce qui est bon et juste à ce moment là.


Autrement, et d’une façon générale, les petits bébés m’accompagnent au quotidien, il m’arrive de sentir une grossesse qui pointe le bout de son nez avant que celle-ci ne soit annoncée, tout comme il m’arrive d’accompagner des mamans et des futures mamans avant, pendant ou après leur grossesse.


D’ailleurs, certaines des mamans qui liront ce message se reconnaîtront sans doute et se souviendront de nos échanges à cette occasion-là 

Alors à tous ces petits, je leur dis merci pour leur confiance, 

Armelle Xochitl*

* Xochitl est mon second prénom qui veut dire « Fleur »

Funambule

surprises autour de la fin de vie« Sur un fil de funambule,
Tu gères avec adresse,
La descente en rappel
Vers le cœur de ton enfant…
Telle une étoile filante
Qui danse dans le ciel,
Et caresse les souvenirs,
De sa robe azur »

Armelle

Entre deux

entrevoir la lumière« Entre oui et non,
Entre jour et nuit,
Entre nette et floue,
Entre silence ou parole ?
Regarder sans rien dire ?
Ou laisser s’exprimer son cœur ?
Mon choix est fait,
Et je le fais vivre de jour en jour, 
De minute en minute
De seconde en seconde…. »

Armelle

Petit Pierre

blog, poèmes deuil périnatal

petit pierreC’est avec beaucoup d’émotion que je vous partage la version film de l’histoire de Petit Pierre.

Le support que j’ai imaginé au tout début est un petit livre aux pages épaisses, à destination de tous y compris des enfants à partir de leur tout jeune âge.

J’ai effectivement souvent entendu que les bébés étaient trop petits pour comprendre, qu’on leur expliquerait plus tard quand ils seraient grands… mais à partir de quand on peut considérer qu’ils sont grands ? y-a-t-il un âge très précis ?

Mon objectif est de permettre à l’enfant d’avancer à son rythme, de lui permettre d’avoir les informations pour comprendre son histoire, et de le faire en fonction de ce qu’il est effectivement en mesure « d’intégrer », par ce biais, on laisse une porte ouverte permettant à l’enfant de poser les questions une fois qu’il est prêt à entendre les réponses.