Fête des mères et deuil

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Photo montrant le coeur d'une fleur, métaphore qui permet de penser à la maternité et aux être non visibles car absents

En ce jour, je souhaite…

Cassiopée

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« Petite Cassiopée,
Tu sais,
Le soir, quand tout le monde va se coucher,

Une fois que Morphée est passée,
Tu as le droit de te blottir dans les rêves,
Pour caresser leurs cœurs, de tes petites mains.

Quand tes parents jouent avec les astres,
Ils sont légers, ils te retrouvent enfin,
Ils aiment imaginer ton visage,
Et partager cette douceur qui fait du bien.

La vie ne leur a pas donné le temps,
De te le murmurer au creux de l’oreille,
Mais sache que tu es, Cassiopée,
Cette étoile qu’ils aiment tant regarder. »

Armelle Xochitl
« Spéciale dédicace. Photo sans filtre et sans trucages, tout comme l’amour pour cette toute petite ».

La perle

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« Et cette perle de pluie
Qui caresse ta peau,
Et cette larme de nuit
Qui te rappelle ce qui est beau.
Les regards qui se posent

Et qui admirent ton chemin
Sans que rien ne s’impose
Car tel est notre destin.
Des jours de soleil
Des jours de brouillard
Des jours de chaleur
Et des jours de froid.
Chaque instant est unique
Et pourtant éternel,
Chaque instant est pudique
Et pourtant si réel… »

Armelle Xochitl

(Explication de cette « Spéciale dédicace » : Un jour alors que je marchais, j’étais au téléphone avec mon papa. Nous étions en plein échange quand je me souviens lui avoir dit « Papa, laisse moi une toute petite seconde, je vais prendre une photo et je te l’envoie, je viens de voir quelque chose de très beau ». En marchant cette petite perle avait pour ainsi dire scintillée au loin, et en m’avançant, je l’avais vu briller devant mes yeux. J’ai envoyé la photo à mon papa, et je lui ai lu le poème que j’ai écrit en raccrochant d’avec lui. Quelques semaines plus tard, c’est cette même photo que nous avons décidé d’utiliser pour la carte de remerciements suite à son décès.)

un cœur qui se fige avant que le temps ne s'arrête

Une nouvelle fin

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« Alors que certains te nommaient
Leur petit rayon de soleil,
Je voyais les nuages sombres,
Qui se dessinaient au loin.

Quand la brume épaisse
S’estompait peu à peu,
Les larmes de pluie
Se donnaient rendez-vous
Pour Innonder mes yeux.

Une nouvelle fin,
Une histoire de moins.
Un départ annoncé
Un compte à rebours inévitable.

Mais où trouver le bouton ?
Celui qui arrête le temps,
Celui pour reprendre son souffle,
Celui que certains cherchent toujours,
Parfois désespérément.

Puis, sans savoir comment,
Le soleil revient un beau jour,
On réalise que la vie continue,
Et qu’elle nous surprend parfois,
Au détour d’une rencontre,
Au détour d’un regard. »

Armelle

« While some used to call you
Their little ray of sunshine,
I could see the dark clouds,
looming in the distance.

When the thick mist
Gradually faded away,
Tears of rain
Made a rendezvous
To flood my eyes.

A new ending,
One less story.
A departure announced,
With an inevitable countdown.

But where do we find the button ?
The one that stops Time,
The one that lets you catch your breath,
The one that some people are still looking for,
Sometimes, desperately.

Then, without knowing how,
The sun returns one fine day.
We realise that life goes on,
And that sometimes it surprises us,
At the turn of a meeting,
At the turn of a glance. »

Armelle

« Mientras algunos te llamaban 
Su rayito de sol,
Yo podía ver las nubes oscuras
Acercándose a lo lejos.

Cuando la espesa niebla
Poco a poco se desvaneció
Las lágrimas de lluvia
Se unieron
Para inundar mis ojos.

Un nuevo final,
Una historia de menos.
Una salida anunciada
Una inexorable cuenta atrás.

Pero, ¿dónde está el interruptor?
El que detiene el tiempo,
El que permite recuperar el aliento,
El que algunas personas siguen buscando,
A veces, desesperadamente.

Entonces, sin saber cómo,
El sol regresa un buen día,
Permitiendonos ver que la vida continúa,
Y que a veces, nos sorprende,
A la vuelta de un encuentro,
A la vuelta de una mirada ».

Armelle

Un dernier partage

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photo qui montre une personne en fin de vie en train de saluer sa famille, ses enfants et ses petits enfants
« Fenêtre sur… ton coeur »
C’était le temps du covid,
Et pourtant, sans se soucier,
Ni du temps, ni des règles nouvelles,
Ton corps t’a fait des misères.
Le retour de maux,
Venus de temps anciens,
Ont refait surface soudainement
Limitant ton corps et tes mouvements.
La distance s’est posée
Ou devrais-je dire imposée,
Pour te garder en vie peut être,
Mais te coupant de la flamme du cœur.
Et un jour, cette fenêtre,
Que j’ai eu le droit d’ouvrir
Sur ton petit monde…
Une lueur d’espoir.
Un dernier regard.
Et quel regard…
Celui d’un au revoir,
Que connaissait ton âme,
Mais que tu refusais de voir. »
 
Xochitl

Le temps des amours

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amour et fin de vie
« Il est des temps légers,  
Où les regards se souviennent
Des douces nuits de folies, 
Et où les sourires reviennent 
Sur les aventures partagées.
.
Il est ensuite des temps de repli,
Des temps de repos,
Des temps de répit, 
Des temps où les secondes ne sont plus, 
Des temps de silence suspendu.
.
Puis, il est des temps d’observation, 
Où l’on regarde le monde tout autour, 
Où l’on décide ce que l’on veut, 
Et ce que l’on ne veut plus.
.
Il est ensuite le temps des adieux, 
Ceux où l’on voit peu à peu s’effriter, 
Les heures qui nous sont comptées,
Et où l’on prend le temps de remercier, 
Chacune des personnes tant aimées.
Vient ensuite le temps du vide, 
Celui où l’on cherche,
Et où l’on ne retrouve plus,
Le souffle profond qui rassure,
De sa moitié partie depuis peu.
Alors, parfois le temps s’accélère,
Il arrive même à raccourcir les jours,
À rendre les nuits éphémères,
Pour que le temps qui sépare leur amour
Ne dure plus une éternité. »
.
Armelle Xochitl
.
(À mes parents que j’ai pu accompagner jusqu’au bout, 2020, 2021)

Autoportrait

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Armelle Lambert Rodrigues thanadoula et énergétiquesDans un groupe on s’est lancé un défi, celui de partager une photo avec pour thématique « autoportrait ». Je me suis prise au jeu et j’ai même écrit ces quelques mots qui au final me décrivent bien. Je vous les partage, histoire que nous puissions faire plus amplement connaissance,

« Qui suis-je ?  juste moi, rien de plus, rien de moins.
Ma présence auprès de vous, est possible maintenant ou demain,
Je peux marcher à vos côtés, ou je peux vous donner la main,
Je suis là en cas de doutes, de questions, de besoins.
Un peu comme une fille, un peu comme une grande sœur,
Je peux être là auprès de vous, en cas de douleurs et de peur.
Je suis moi, Armelle, thanadoula, poète,
Amoureuse des mots, je soulage des maux.
J’ai toujours été bizarre, comme disent des proches,
Mais j’assume cette sensibilité, car c’est ma force, je le sais. »

Xochitl

Le chemin

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trois photos prises à 3 moments de l'année d'un même endroit et qui assemblées font une seule et unique photo. Cette création montre que la vie est signe d'expériences en tout genre et que tout est formateur. Poème et photo de Armelle LAMBERT RODRIGUES, thanadoula, dédiés à son papa.

« Guide moi à travers 
ces chemins étranges,
Où l’on croise des fées
Où se promènent les anges,
Où le jour devient nuit,
Où la mousse devient vie,
Et où sans crainte on s’endort
Jusqu’au petit matin.
Là où les astres nous éclairent
Là où chacun vit ses rêves
Là où le temps s’arrête
Pour ne durer qu’une éternité. »

Armelle Xochitl

Demoiselle

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reconnaitre un enfant après une IVG

« Petite demoiselle,
Le moment est arrivé,
De déployer tes ailes,
Pour pouvoir t’envoler.
C’est un petit bout de chemin,
Que tu as partagé avec ta maman,
Une histoire écrite à deux,
Que je câline maintenant.
J’ai eu l’honneur d’en être le témoin,
Et je confirme donc ton existence,
Car j’ai eu la chance de te connaître,
Bien avant qu’ait lieu ta non naissance.
Il est des histoires longues,
Il est des histoires discrètes,
Mais l’une est l’autre ont leur importance,
Car dans un cœur, il y a toujours de la place.
Petite princesse, maintenant tout va bien,
Tu peux jouer avec les anges,
Et te cacher derrière les nuages de coton.
Chante ton si joli prénom,
C’est maman qui t’en a fait cadeau,
En te souhaitant un bon voyage,
Là-bas en haut dans le monde des étoiles ».

Armelle Xochitl,
Spéciale dédicace

Ensemble

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ensemble

« Mon amour,
Ma moitié,
Ma chérie,
Tu as été le souffle de mes mains,
Le mouvement de ma peau,
Le battement de mes yeux,
Et celui de mon cœur qui respire.
Mon amour,
Tout me manque,
Ta peau, tes mains, tes yeux,
Ton sourire, ton odeur, ta voix,
Tes caresses, ton regard, tes bras,
La douceur de ta présence ici en bas.
Sans toi,
Les jours sont fades,
Les nuits sont froides,
Les plats sont sans goût,
Et la chaleur n’est plus.
Tu me manques,
Tu dois t’en douter,
Alors, je compte les jours,
Les heures, les minutes et les secondes,
J’attends de pouvoir te retrouver,
Te prendre dans mes bras,
Me dire que tout va bien.
J’attends de pouvoir enfin nous dire,
Que ce n’était qu’un mauvais rêve,
Et que l’on peut se rendormir,
Blottis l’un contre l’autre,
Sans savoir s’il fait froid,
S’il fait beau ou s’il pleuvra,
Sans nous demander comment ils vont,
Sans penser au reste du monde.
On sera là tous les deux,
L’un contre l’autre,
Comme avant,
On sera,
Ensemble,
De nouveau,
Et pour toujours,
Mon amour. »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace)

La brume

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IMG_20171212_093759_230« La brume qui s’installe,
Insidieusement dans ton cœur,
Fait que tu te déconnectes,
De ton amour, ton bonheur…
Ton monde perd de sa couleur,
Les nuances sont en noir et blanc,
Ce qui te guide heure après heure,
C’est la peur de la mort…
Ta barque est bien amarrée
Par crainte de partir à la dérive,
Au point de te priver de l’Amour,
Ce qui pourtant nous fait vivre. »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace)

Le temps

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temps« Le temps qui passe,
Et qui n’arrête rien,
Telle cette douce caresse,
Posée dans le creux de tes mains.
C’est la main de ta petite fille,
Celle qui t’a converti en grand père,
C’est celle de ma tendre fille,
Qui m’a permise d’être mère.
Elle te donnait de son amour,
Quelques heures avant ta mort,
Aussi fort que celui du premier jour,
Où tu l’as prise dans tes bras.
Chacun de tes tous petits,
À pu à son rythme te bercer,
Te souhaiter une bonne route,
Et accepter ton départ annoncé. 
C’est un cadeau que tu leur as fait, 
Que de pouvoir apprivoiser la mort, 
Une histoire d’une douceur extrême, 
Enveloppée de confiance et de paix. »
  
Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La dernière fois

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jeudi

« C’était un jeudi matin de janvier,
Il faisait froid, tu dormais.
j’ai toqué doucement à ta porte,
Pour une fois, papa,
c’était à moi de te réveiller.
J’ai du insister un peu,
Tu as tenté de négocier,
J’ai bien compris, papa,
Tu ne voulais pas te lever.
Il fallait pourtant le faire,
Les ambulanciers allaient arriver,
Mais tu as pris ton temps,
Tu restais là, recroquevillé,
Blotti au chaud contre ta moitié,
Comme pour te remplir de son amour.
Aujourd’hui je connais la fin de l’histoire,
Et je sais que tu as bien fait,
Ça aura été la dernière nuit dans ton lit,
Et la dernière fois,
Où tu te seras tenu seul,
Debout, sur tes pieds,
Chez toi,
Papa.
On est parti en retard,
On nous a un petit peu grondé,
J’ai pourtant fait ce que je pouvais,
Pour arrêter le temps, tu le sais.
Tu n’as rien dit pendant le voyage,
Et je comprends très bien pourquoi,
En toi résonnait le chant d’un adage,
Là où d’autres auraient senti de l’effroi.
Mais toi, tu savais,
Dans ta tête tout était clair,
Ton approche, ta philosophie,
Ton chemin de vie, les choix à faire.
Une fois sur place,
Une fois tes directives données,
Tu as laissé partir tes gardes,
Et tu t’es laissé porter.
Tout s’est très vite enchaîné,
De minutes en secondes,
Le temps s’est d’un coup accéléré,
Un compte à rebours infernal,
Que l’on n’a jamais pu arrêter.
Au fil des jours, au fil des heures,
Tu pouvais de moins en moins marcher,
Et ton outil de liberté,
Ne pouvait donc plus te porter.
Conscient de cette déchéance,
À chacune de tes chutes,
Tu sentais peu à peu arriver,
Cette fatidique échéance.
Alors que tu perdais peu à peu ton corps,
Tu as ouvert toujours plus grand ton cœur,
Pour inonder d’un amour profond,
Chacun de tes petits,
Chacun de tes grands. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

L’absence

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seule« Aujourd’hui ton absence
m’a particulièrement pesée.
Une heure à cuisiner,
Comme seule compagne mes pensées …
Il y a quelques mois,
Je t’aurais raconté,
Mes aventures, mes émois,
Et on aurait longuement échangé…
Depuis ton départ,
Tu ne m’as plus jamais parlé,
Mais tu es là dans mon cœur,
Toujours à mes côtés. »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace)

Apesanteur

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altitude

« Équilibriste des étoiles,
Tu sais jongler avec l’apesanteur,
Là où certains lèvent les voiles,
Toi, tu protèges bien ton cœur.
Parfois on juge ton imprudence,
Qui pourtant est tout sauf ça,
On te demande de l’insouciance,
On te supplie d’être un peu là.
Mais la hauteur que tu sais prendre,
Est une défense, un apparat,
Elle te protège des dangers,
Qui auraient bien pu t’arriver. 
Là ou certains voient peu de couleurs, 
Ta palette est faite de nuances,
Là où certains cachent leurs peurs,
Ton histoire s’habille de confiance.
Savoure cette liberté retrouvée, 
Tu es la seule à la comprendre,
Et illumine chaque petit bout de toi,
Pour ne faire qu’un avec le tout. »
Armelle Xochitl
(spéciale dédicace à une grande personne)

L’instant

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spirale« En secret, savamment ,
A demi mots, doucement,
A pas de velours, prudemment,
On a su attendre jusqu’à présent.
Le temps glisse,
L’étang s’assèche,
L’autan souffle,
Et l’automne emporte le vent.
Lubie passagère ?
C’est avec un cœur grand ouvert,
Avec des sens en éveil,
Que la vie devient éternelle.
Savourer chaque instant,
Comme si c’était le dernier,
S’émerveiller devant chaque regard,
Comme si c’était le premier.
La caresse d’une pupille,
La chaleur d’un iris,
La douceur de chaque cil,
Ou la profondeur d’une âme. »
Armelle Xochitl

J’aimerais

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calacas« J’aimerais,
Faire sonner ton téléphone,
Pour te raconter ma journée…
Pouvoir te prendre dans les bras,
Pour te partager mon amour…
Te préparer à manger,
Pour m’assoir en face de toi…
Te regarder t’endormir,
Pour te retrouver au petit matin…
Mais tout ça je ne peux pas.
Je ne peux plus,
Te regarder dans les yeux,
Car tes paupières se sont fermées …
Chercher les battements de ton cœur,
Car il ne bat plus la chamade …
Entendre tes pas qui glissent,
Car ton corps est silencieux …
Te raconter mes escapades,
Car tes oreilles se sont fermées…
Alors, je ferme mes yeux
Pour te sentir à mes côtés
Tu es ici, tu es là-bas,
Tu es partout,
Tu n’es plus là… »
 
Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La Plume

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sentir la présence d'un défunt

« Mon enfant,
Que ces paroles et ces mots te parviennent,
pour te montrer combien je t’aime.
Je suis là, tout contre toi,
je caresse ta joue, je te vois.
Je vois tes allers retours,
ta tristesse, tes questions.
Je te prends parfois par la main
même si tu ne le sens pas,
je caresse ton souffle,
plein d’interrogations et de doutes.
Je vais bien, rassure toi,
mes douleurs ne sont plus,
mon corps est léger,
mon âme est soulagée.
Tu as su être là quand il le fallait,
et je te remercie pour ça.
Les petites plumes qui s’envolent
et qui se laissent porter par le vent,
viendront réchauffer d’autres nids
de leur douceur et leur chaleur.
Ne cherche plus les signes de ma présence,
accueille-les,
ils sont déjà là »

Armelle Xochitl
(spéciale dédicace à une enfant qui se reconnaitra)

L’ancre

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« Mon tendre amour,
Aujourd’hui je te dédie ce poème,
Pour te dire à quel point je t’aime.
Même si tu m’évites en ce moment,

Sache que je t’écoute, que je t’entends.
Je respecte ton besoin de liberté,
Ton envie de grandir, de t’évader.
Mais garde quelque part dans ta mémoire,
Que je suis ta maman du matin au soir.
Je ne suis pas celle qui te dit oui,
Par facilité ou par dépit,
Je suis celle qui veut te donner les bases,
Pour t’aider à avancer dans la vie.
Je suis celle qui accepte ta colère,
Même si parfois elle laisse un goût amer.
Je suis celle qui comprend ton chagrin,
Et qui décrocherait la lune si besoin.
Ton ancre peut te paraître lourde,
Mais elle a un but, crois moi,
Car les jours de tempête et de houle,
Ton embarcation saura rester stable.
Ta coque peut te paraître inutile,
Sans intérêt ou juste banale,
Mais elle te sera précieuse pour voguer,
Là où tu voudras t’aventurer.
La rivière sur laquelle tu navigues,
Te semble peut être morne mon enfant,
Mais une fois la marée rencontrée,
Et une fois les courants maîtrisés,
Tu pourras hisser les voiles,
Pour pouvoir te laisser porter
Là où ton vent te mènera, mon enfant. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace à une maman qui se reconnaitra)

Des cartes

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des-cartes« Toi qui rencontres les grands sages
Avec tes douces cartes de mage,
Toi qui comprends leur langage
Et qui les écoutes sans faire de barrage.
Toi qui gardes cette douceur verbale
Tu décryptes nos surprenants dédales
Toi qui apaises nos craintes et nos peurs,
A la place d’un doute tu mets de la couleur.
Merci pour ta présence bienveillante
Pour ton coup de pouce lumineux
Merci pour tes douces paroles
Qui caressent et bercent nos yeux.
on peut ne pas vouloir
ce qui pourtant semble clair,
on peut refuser de voir,
ce qui pourtant nous éclaire ! »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)

La dentelle

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une vie en dentelles

« Si je voulais te conter
Des crochets et des dentelles
Je te dirai sûrement
Qu’aujourd’hui et demain
Avancent tranquillement
Et qu’ici tout va bien.
Je te dirais que l’on gère
Et que l’on sait ce que l’on fait
Alors qu’en réalité
Au fil du temps qui passe
On prend vraiment conscience
Que l’on ne sait plus rien.
Si je voulais te rassurer
Je te mentirais peut-être
En te murmurant à l’oreille
Que tu ne me manques pas,
Que je gère à merveille
Et que j’avance à grands pas.
Mais toute la réalité
Tu la connais déjà,
Là où tu te trouves
Tu sais déjà tout ça.
Là-bas, la pluie ne mouille pas,
Le temps ne compte plus,
Le bonheur est éternel,
Savoure-le pour nous. »

Armelle Xochitl
(Spéciale dédicace)